A la rencontre de l'Enfant en soi

A la rencontre de l'Enfant en soi

Pour ne pas être submergé, il est important d'entrer en relation avec l'ombre de l'Enfant intérieur et ainsi découvrir sa lumière

Tout ce qui n’a pas été normalement vécu, qui a subi brutalement un avortement, un arrêt, se transforme en fantôme errant et persécuteur au lieu de servir d’ange gardien protecteur.  Moussa Nabati

Guérir son enfant intérieur signifie le rechercher, le reconnaître, l’écouter pour pacifier ses liens avec lui.

L'enfant intérieur, qu'est ce que c'est ? Notre pouvoir de transformation

Psychologies.com

"Remus et Romulus jetés aux flots du Tibre, Moïse sauvé des eaux, Zeus menacé d’être dévoré par son père Cronos, le Petit Poucet abandonné dans la forêt… Depuis toujours, les mythes, les religions et les contes de fées ont mis en scène des enfants en danger qui, après s’être cachés, ont affronté mille épreuves jusqu’au jour où ils sont devenus des héros. Ces personnages de légende symbolisent parfaitement l’image de l’Enfant intérieur, devenu si populaire dans la psy américaine ces vingt dernières années : nous avons tous, en nous, un enfant brimé, abandonné, malmené ou réduit au silence par l’adulte que nous sommes. Le reconnaître et le libérer, c’est reconnaître et libérer notre essence profonde, notre potentiel créatif, notre spontanéité et, finalement, notre propre nature héroïque. "

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" Sitôt qu’un individu a apprivoisé et nourri spirituellement son Enfant intérieur blessé, explique John Bradshaw, l’énergie créatrice de son merveilleux Enfant naturel commence à émerger. Une fois intégré, l’Enfant intérieur devient la source d’une régénération salutaire et d’une vitalité nouvelle. Quant à l’Enfant naturel, il correspond à cette partie de nous-même qui recèle, en puissance, nos dons innés pour la
découverte, l’émerveillement et la création. "

Comment s'exprime-t-il ? L'ombre et la lumière

Apprendre à éduquer

  • Moussa Nabati

La « maison-soi », à l’image d’une poupée russe ou gigogne, n’est donc pas exclusivement habitée par un seul locataire, le fameux « je », conscient, lucide, réaliste, désirant, agissant, raisonnable et raisonnant, soumis au principe de réalité, comme l’a si bien conçu et décrit Descartes. Elle abrite au moins un second hôte, invisible celui-ci, bien que maître à bord, à savoir l’enfant intérieur, le petit garçon ou la petite fille que chacun fut, qu’il est aujourd’hui encore et qu’il demeurera toujours, par-delà son sexe, sa position sociale et surtout son âge.

Selon Moussa Nabati, quand l'adulte n'est pas aux commandes mais  emporté par son enfant intérieur :

  • ne pas se reconnaître dans certains de ses choix disproportionnés, semblables à des "enfantillages"
  • la moindre frustration ou contrariété peut devenir insupportable et gravissime, risquant de le déstabiliser en ravivant ses craintes infantiles de se voir rejeté, mal aimé, seul, inutile

L’enfant intérieur peut apparaître sous deux facettes, en fonction de ce qu’il a intégré de son passé, de ce qu’il a subi, de ce qu’il a réussi ou échoué à surmonter :

une facette sombre,"le bourreau ou le persécuteur": Quand nous nous trouvons sous l’emprise inconsciente de notre enfant intérieur, nous cessons de ressentir et de réagir en adultes. Nous perdons notre autonomie psychique. C’est précisément “la démesure, l’exagération émotionnelle“, qui sert d’indice de la présence de l’enfant intérieur derrière le “masque adulte”.

Ainsi, le Moi adulte, séquestré par l’enfant en lui, peut paraître immature, infantile, souffrant de sous-développement psychique. Privé d’autonomie et empêché de s’épanouir, il gaspille son énergie vitale à lutter, d’une certaine façon, contre lui-même, en combattant les poussées d’angoisse, d’ambivalence et de culpabilité émises par son enfant intérieur. Mais, paradoxalement, plus il s’acharne contre ces manifestations, plus il les rend agressives, tout en épuisant ses propres réserves d’énergie


C’est par conséquent l’enfant en nous, et non pas vraiment l’adulte, qui craint qu’on ne l’« aime pas », qu’on le « juge mal », qu’on le « critique », qu’on lui « reproche » ceci ou cela, qu’on le « culpabilise », qu’on le « gronde », qu’on le trouve « nul, bête et vilain ». C’est lui qui doute de ses capacités, ne se croyant pas à la hauteur, se trouvant inutile ou mauvais, dramatisant tout problème, hésitant sans cesse face aux choix de la vie, sans réussir à se décider. C’est aussi lui qui a peur que tout aille de mal en pis, sans espérer une issue positive. C’est encore lui qui s’impatiente, s’emporte, s’énerve, devient coléreux, agressif ou violent, ou qui, à l’inverse, s’expose masochistement comme bouc émissaire dans des situations d’échec, de rejet et de harcèlement, cherchant des bâtons pour se faire frapper. C’est enfin lui qui s’épuise à plaire, à briller, à se faire remarquer, à se vanter, à séduire, par le biais de la réussite et de la renommée, pour se croire quelqu’un, pour exister, être reconnu, désiré, important et aimé.

une facette lumineuse."un “collaborateur privilégié” du moi adulte" : Importance de la relation à soi pour acueillir ses ressources et sa puissance de transformation et entrer en contact avec le soi profond

Alexandre Desplat - The Mirror

Comment guérir l'Enfant intérieur ? La relation à soi

  • Margaret Paul

Lorsqu'on se traite avec amour, la honte diminue et l'estime de soi augmente. Margaret Paul, Renouez avec votre enfant intérieur

Nous ne pouvons pas soulager la souffrance de notre enfant intérieur ni l’aider à pourvoir à ses besoins et à vivre dans la joie si nous ne sommes pas conscients de ce que nous ressentons. La première étape vers la résolution d’un conflit intérieur consiste donc à reconnaître nos émotions

Extrait "Journal d'une ado hors norme"

Le fait d’agir prouve l’intention d’amour de votre Adulte et confirme à l’Enfant qu’il est digne d’amour et qu’il vaut la peine que vous preniez soin de lui. De plus, le fait d’agir rehausse votre estime de vous et déclenche les conséquences positives.

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