Des drames et des perroquets

Des drames et des perroquets

Peut-on changer notre regard sur les violences faites aux femmes pour qu'elles diminuent ! L'homme, est-il le responsable ou n'est-il que le bouc émissaire de notre bourreau intérieur ?

 

Encore, encore et encore tel des perroquets depuis des décennies un article sur internet sur les violences faites aux femmes fait sur un même schéma malgré la lutte quotidienne des femmes contre la société patriarcale (avec des résultats), contre les préjugés et pour, enfin, la reconnaissance de l'être (homme, femme, enfant). Comme dirait Einstein : "La folie c'est de se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent. "

Mais les journalistes continuent à vouloir être thérapeutes, ou experts et tourner en rond ou .... y aurait-il une nécessité à la plainte ? L'on parle toujours d'emprise et voilà, rien à faire (toujours le même site Psychologies.com): fuire mais sans comprendre que la femme emporte le bourreau avec elle et qu'elle fera la rencontre d'un autre bourreau

Voici un article sur "La femme du pervers narcissique" qui invite à une réflexion :

Du pervers narcissique, elles sont autant victimes, que complices et encore thérapeute. En effet, contre toute attente, elles se font thérapeute de leur mari, dans un espoir fou de guérir celui qui, à leur égard, déploie tous les efforts pour rendre l’autre fou (Searles, 1959/1975). Derrière toutes les formes de violence, elles s’obstinent à voir la souffrance de l’agresseur, comme l’enfant de Searles animé par une tendance thérapeutique innée et universelle.

C’est pourquoi il leur est si difficile de se séparer de ce conjoint, d’amorcer un départ, dont l’idée est sans cesse évoquée, et sans cesse révoquée. « Tout le monde me dit que je dois le quitter. » Mais cela ne suffit pas. Quitter, c’est renoncer à un idéal. Et cet idéal, elles y tiennent. Les premières étapes de la séparation s’accompagnent d’angoisses aiguës. Elles éprouvent la douleur de celui à qui l’on arrache un membre ou que l’on écorche.

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Dans la plupart des cas, le changement de vie est accepté, contre toute attente, avec une facilité surprenante par le mari. C’est comme si le remaniement psychique de la patiente imposait avec évidence les nouvelles donnes de la dynamique familiale, auxquelles le mari, en bout de ressources, n’a plus qu’à se plier, s’il ne veut pas tout perdre. Tout comme – c’est Racamier qui le rappelle – « la plupart des imposteurs finissent démasqués et la plupart des escrocs finissent au trou », les maris pervers finissent soit par se retrouver seuls, soit dans l’obligation de s’amender.


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