Des approches complémentaires
Les frontières entre coaching et thérapie sont fines mais on ne peut les ignorer, surtout lorsqu'on intervient au sein d'une organisation. Cette page fait suite à celle sur le coaching professionnel pour les particuliers, (coaching individuel) dans laquelle j'aborde une étude :
COACHING ET THERAPIE,
DEUX METIERS, DEUX POSTURES ?
Déambulations historiques et conceptuelles
Les limites entre coaching et thérapie sont minces lorsqu'un particulier fait appel au coaching (à la différence du coaching en entreprise, car le contrat est au moins à 3). Cette limite est encore plus mince lorsque l'on parle de coaching de vie, selon l'étude :
Le coaching de vie (life coaching) vise l'accompagnement d'une personne dans sa globalité et a pour objectif l'élaboration, la mise en oeuvre et l'évaluation de son projet de vie. Selon Lefrançois (2004), il s’agit d’un coaching orienté «développement personnel » qui concerne tout individu désireux de se remettre en cause, de repartir autrement ou de voir la vie de façon plus sereine et harmonieuse. Par définition il couvre donc toutes les facettes de la vie de l'individu : personnelle, professionnelle, familiale, sociale. Résolument orienté vers le futur, il est ancré dans le présent et vise à la croissance, au bien-‐être, à l'autonomie et au développement du potentiel de la personne.
La personne coachée fait figure d'unique chef de projet de sa vie ,seule responsable de l'aménagement ou du réaménagement souhaité, libre de se donner le droit à l'erreur, de décider elle-même de nouvelles options et de trouver les moyens pour les mener à bien. Le coach, quant à lui, pilote du changement et garant du processus, veille, un pas derrière son client, à ce que celui-ci puisse s'écouter, se donner des permissions et progresser en toute sécurité.
Selon Colnot (2007,pp.26-‐30),ce type d'accompagnement répond à une demande qui ira croissante. La désagrégation des liens familiaux et sociaux est telle dans notre société devenue complexe, compétitive et individualiste que la personne, fragilisée et démunie, soucieuse de construire sa vie selon sa propre conception, ses propres choix dans ce monde bouleversé et en mouvement, exprime de plus en plus le besoin de "se poser", au calme, face à un coach et de s'entendre trouver, face à lui, ses réponses : «Le coaching de vie c'est quand elle s'autorise enfin cette rencontre-là ».