À la première question que je jetai sur la table: «Vous sentez-vous homme?» Guy Corneau, Père manquant, fils manqué - de la blessure à la parole
Photo de Francis Selier
En cette période où l'on parle du droit des femmes et du harcèlement dont elles sont victimes, j'ai eu l'occasion de lire l'hommage que Natacha Polony rend aux hommes -
Elles(ces lignes) sont un hommage à la virilité, cette qualité tant décriée, et qui n’est rien d’autre que la confiance qu’un homme peut avoir dans son appartenance à son sexe. Une sorte de certitude rassurante car sereine.
[...] Et j’adresse ces lignes à mon fils, aujourd’hui si petit, à peine sorti du statut de l’ange, comme un message d’amour et d’espoir. Puisse-t-il à son tour être fier d’être un homme. Un homme, c’est-à-dire un être imprégné des valeurs chevaleresques qui ont fondé la civilisation occidentale. Un homme, c’est-à-dire un être jouant à être le plus fort pour mieux servir, pour mieux protéger, car telle est la vraie grandeur (que les femmes devraient également cultiver), celle qui consiste à ne jamais abuser de son pouvoir. Un homme, sûr de ce qu’il veut être et se promenant dans les modèles anciens et les grandes figures. Même s’il garde à l’esprit que tout cela n’est qu’une fiction, et qu’il ne doit pas être prisonnier des codes mais se les approprier, pour mieux parfois les renverser.
Pour lire l'ensemble de l'hommage à la virilité, cliquez sur le lien
- cela rejoint volontiers la problématique soulevée par Guy Corneau de l'identité masculine dans le livre cité ci-dessus et dont vous pourrez lire l'introduction en suivant le lien.
